CHRESTIEN DE TROYES
L'histoire commence à la fin du XIIème siècle vers 1180 lorsque Chrestien de Troyes décide de voyager à Paris et de séjourner dans une auberge rue d'Enfer.
Fort de sa renommée posthume, l'auberge décida de devenir par la suite, après la mort de notre bon Chrestien, l'Auberge des Compagnons de la Table Ronde.
En effet, le séjour de l'écrivain n'aura pas été anaudin pour l'aubergiste, qui a certainement souhaité user de la légende arthurienne afin de rendre son commerce plus attractif.
LE PAPE URBAIN IV
Jacques Pantaléon, fils d'un savetier troyen, a eu la bonne idée, lui, de devenir Pape. Quelle chouette histoire !
Ce que l'on dit moins, c'est que lui aussi a voyagé à Paris, et il a dormis dans la même auberge que son presque contemporain Chrestien. Et là, rue d'Enfer à Paris, l'Auberge s'appelait déjà les Compagnons de la Table Ronde.
Deux troyens qui dorment au même endroit, ça commence à sentir bon, et on commence à comprendre l'origine du nom de la Taverne !
Jean de la Fontaine
Jean n'est pas troyen, mais ça on s'en fiche, parce qu'on l'aime bien !
Son père, Monsieur de la Fontaine ne savait pas trop quoi faire de lui, donc il l'a envoyé à Paris faire des études, et Jean commence par des études ecclésiastiques.
Mais bon, ce n'est pas une grande réussite... Il doit même aller à des cours de rattrapage de théologie. Et ça, c'est rue d'Enfer (aujourd'hui c'est Denfert-Rochereau).
Le bougre n'avait pas vraiement envie d'aller aux rattrapages, donc avec ses potes ils décident plutôt d'aller s'amuser au numéro d'avant, à l'Auberge des Compagnons de la Table Ronde.
La bande va même créer l'académie des Compagnons de la Table ronde, et c'est là que débutera toute la carrière de poète de ce bon Jean.
LA TAVERNE DES COMPAGNONS DE LA TABLE RONDE
Forcément, avec autant d'anecdotes, on ne pouvait pas passer à côté ! Une taverne, dans la rue Urbain IV, dans le centre hitorique de Troyes...
Il n'en faut pas plus pour inaugurer en juillet 2024 notre belle Taverne sur un thème médiéval.
Donc viens vite t'abreuver avec nos bons breuvages. Et par pitié, tu m'épargnes toutes les absurdités qu'on peut entendre sur les elixirs et boissons d'époques.
L'Ypocras, c'est une boisson de seigneur, pas un truc de pauvre qu'on pouvait boire en Taverne.
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